Thursday Feb 09, 2023

Global Health: Universal Preventive Medical Checkups in Three Modules (in French) - with Jean-Michel Lichtenberger, MD

Plus on détecte précocement un problème de santé en devenir, plus son traitement sera facile, voire seulement possible. C’est une évidence.

La médecine de plus en plus s’attache à chercher des « signaux faibles » qui permettent des diagnostics de plus en plus précoces. C’est le cas par exemple dans l’imagerie en utilisant de savants algorithmes. Mais c’est aussi le cas pour des choses aussi simples que de mesurer le taux d’hémoglobine glyquée à la recherche d’un diabète, de TSH à la recherche d’un dysfonctionnement de la thyroïde ou de PSA pour la prostate, voire une simple mesure de la tension artérielle. Bien d’autres examens sont possibles.

Proposer de faire un « bilan de santé » est une fausse promesse car nul ne peut prétendre dresser l’état de la santé d’une personne dans son entièreté. Ce que l’on peut faire est d’explorer le plus probable pour une personne en fonction de ses antécédents personnels et familiaux, et des signes cliniques qu’il présente. Également, on va chercher ce qui est le plus fréquent épidémiologiquement pour sa tranche d’âge ou son genre. Ainsi pourra-t-on approcher un « bilan médical » ciblé qui a le plus de chances d’être pertinent pour une personne donnée.

C’est pourquoi notre Centre Médical International propose des « bilans médicaux modulaires » attachés à une fonction (sommeil par exemple), ou à un organe (cœur par exemple), plusieurs modules pouvant être assemblés pour réaliser ce que d’autres appelleront un « bilan de santé ».

Mais ce n’est pas le tout de dépister, encore faut-il savoir que faire de ce que l’on a trouvé. Après un bilan, on ne se précipite pas toujours sur un traitement médical ou une opération. Surtout lorsque l’on a détecté des signaux faibles ; il suffit parfois juste de mettre en œuvre des mesures de prévention de l’aggravation. Ou alors au moins de mesures accompagnant des traitements qui peuvent en être plus légers.

Car c’est bien joli de faire un bilan pour détecter un sujet à considérer, mais qu’en fait-on ? L’important pour nous, ce sont les suites qu’on donne à un bilan. Certaines conduiront à un spécialiste pour approfondir une recherche parce qu’un résultat questionne. On entre dans la sphère médicale classique.

D’autres conclusions ne conduiront qu’à des recommandations d’hygiène de vie. Elles sont fondamentales. Les déterminants de la santé sont loin d’être entre les mains des seuls médecins. Ils sont avant tout entre les mains de chacun ou de sa destinée. Pour le patrimoine génétique ou les traces laissées de l’enfance, on ne peut que les subir. Pour les facteurs importants conditionnant la santé de tout un chacun comme les facteurs sociaux, économiques ou familiaux, tout comme l’environnement, on ne peut pas faire grand-chose. Il reste toutefois de nombreux domaines sur lesquels on peut agir pour influencer considérablement l’avenir de sa santé. Il s’agit pour l’essentiel de l’activité physique, de l’alimentation, du sommeil, du stress et des addictions à commencer par le tabac.

Notre objet dans le podcast était d’en souligner l’importance et leur place dans la médecine moderne. En effet celle-ci s’efforcera de plus en plus de ne pas être réactive – à savoir attendre la maladie pour agir, mais prospective – à savoir anticiper et prévenir les risques pour ne pas avoir à en traiter les conséquences plus tard.

En ce sens, la prévention ne peut être utile que si elle rencontre le projet de santé d’une personne. Si un fumeur ne veut pas arrêter, un obèse ne pas arrêter de mal manger ou un sédentaire de rester devant sa télévision, une action préventive sur l’addiction, la nourriture ou l’activité physique sera inutile. Par contre, discuter avec son médecin de ses points faibles que l’on veut renforcer, et des moyens que l’on veut se donner pour améliorer sa santé, c’est ce qui permettra de travailler une prévention en santé vraiment utile pour éviter l’apparition de maladies, ou l’aggravation de pathologies existantes.

BIO

Parcours du Dr. Lichtenberger après avoir pratiqué la médecine en contexte tropical, essentiellement en Afrique: 

1983-1990 

  • Creation de la la société SMI « Service Médical International », qui a pour vocation de répondre à la problématique médicale et financière des entreprises operant dans les regions insuffisamment médicalisées du globe. Elle œuvrera principalement en Afrique mais également au Moyen Orient et en Asie du Sud Est.
  • Gestion de projets (secteur privé) : montage et supervision de dispensaires et de petits hôpitaux, gestion du personnel medical et administratifs, systemes d’information, approvisionnement en materiel medical et medicaments (Cameroun, Chine, Congo, Guinée, Nigeria, RDC (ex-Zaïre), Sultanat d’Oman).
  • Direction de programmes de lutte contre le paludisme, puis plus tard contre le SIDA (Angola, Cameroun, Guinée Équatoriale, Mali).
  • Développement de projets de maîtrise médicalisée des dépenses de santé, en Côte d’Ivoire, puis au Gabon. Développement de mutuelles de santé d’entreprises.
  • Études medico-sanitaires dans de nombreux pays (en plus de ceux déjà notes : Arabie Saoudite, Indonésie, Hong Kong, Kazakhstan, Maroc, Pakistan, Russie, Sénégal, Sultanat d’Oman, Soudan, Tunisie).

Depuis 1990

  • Vice-président de la Société de Médecine des Voyages (deux mandatures). Membre actif depuis la naissance de la société. Toujours en cours.

Depuis 1992

  • Création de SMI Équipements, fournisseur de produits de santé aux côtés de SMI, fournisseur de services médicaux.

En 1999

  • Co-création du Collège International du Voyage, association de réflexion transversale pluridisciplinaire sur le voyage (colloques «Au seul souci de voyager», cafés du voyage, voyages littéraires…).

Entre 2001 et 2011

  • Création de Health cy, Agence de développement et de gestion de la santé.
  • Développement de SMI Équipements et SMI Pharma.
  • Enseigne dans le DIU de médecine des voyages Paris Sorbonne (toujours actuellement).
  • 2011: Vente des sociétés au groupe International SOS et retrait de toute activité dans leurs domains.
  • 2012: Création de l’Association Voyage et Santé (AVS) et redémarrage du Centre de Vaccinations Internationales Air France, par AVS.
  • 2016: Développement et déménagement du Centre au 38, quai de Jemmapes, Paris 10eme.

2018 🡪 ce jour

  • Création du Centre Médical International integrant le Centre de Vaccinations Internationales, accueillant quelque 90 000 patients et réalisant plus de 100 000 vaccinations internationales par an.

 

https://www.linkedin.com/in/jean-michel-lichtenberger-0128869/?originalSubdomain=fr 

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